Histoire et Legendes rance

Grâce aux ânes de la Rigourdaine qui ce sont régalés dans le potager de Saint Suliac, celui ci fit d 'un coup de crosse une barrière naturelle pour les empêcher de revenir : La Rance est née

Les fées de la Rance ont une reine, elle habite dans une grotte en face de La Landriais, dans le fond de l’anse de Saint Jouan des Guérets et s’appelle la Fée du Bec du Puy

Nous pouvons parfaitement l'identifier au moment précis ou la brume se lève.

Autre info importante :

Les Fées du Grouin sont toutes petites et nombreuses et habitent au port Saint Hubert

Quand a Fée Fragie et Fée Clautrine elles habitent près de Plouër

La fée Chalibert habite la Passagère et prend une forme de mendiante et s évapore dans un grand nuage gris blanc qui prend la direction de la mer

Toutes ces fées sont appellées "les fées des houles" , Elles s'occupent à leur lessive, à cuire leur pain ou à garder leur troupeau, se marient avec des féetauds et sont servies par des lutins guerriers nommés les Fions. Elles viennent en aide de multiples façons aux riverains de la Rance qui le leur demandent, fournissant de la nourriture et des objets enchantés, mais se fâchent si l'un d'eux leur manque de respect ou acquiert le pouvoir de voir leurs déguisements sans leur accord

Une très longue enquête a parmi d 'affirmer que ces J'tins de la Rance jouissant d'une force prodigieuse, qui leur permet de jeter d'énormes rochers dans les champs bordant la Rance.

De temps en temps ces fées prennent leur doris en or et se déplacent sur terre comme sur la Rance en se passant un cordon magique autour du corps.

Heureusement que maintenant Il est interdit de mettre pied sur l'île au moine "soit disant pour la protection des oiseaux" mais dans la réalité c 'est que si l' on s' endort sur l ile, une fée vient et vous emporte et on ne vous revoit plus jamais jamais

Publication de Dominique Bognet que nous remerçions de nous autoriser à vous le partager:

LA FÉE DE LA HOULE DE ST SULIAC

Les marins de St Suliac partant pêcher avaient l' habitude de lui rendre hommage en déposant des fleurs à l'entrée de sa grotte

Cette croyance en cette fée s'est conservée au point qu'en 1900, des paysans prennent des dames passant en automobile pour des fées de retour dans leur pays !

CHAPITRE - ÉVOLUTION DES CROYANCES

1) ORIGINE

" Il est difficile de connaître l'origine exacte des récits de fées des houles. Roger Sherman Loomis postule une parenté entre les fées de Haute-Bretagne et la Morgane des romans arthuriens, grâce à l'existence de nombreux récits autour de Margot la fée.

Philippe Le Stum évoque l'ascendance des Parques, déesses antiques présidant la destinée, en raison des relations entretenues par ces fées avec la noblesse, et leur habitude de devenir marraines d'enfants.

D'après Sébillot et Edgar Mac Culloch, bailli de Guernesey à la fin du XIX ème siècle, les croyances liées aux houles pourraient avoir été volontairement colportées et entretenues par des contrebandiers qui entreposaient leurs marchandises dans ces cavernes.

Quoi qu'il en soit, d'après Richard Ely et Amélie Tsaag Valren, « la Bretagne craint [ces fées] autant qu'elle les aime ».

2) SURVIVANCE DES CROYANCES AU XX ème SIÈCLE

" La croyance était encore forte en Haute-Bretagne à la fin du XIX ème siècle, surtout chez les femmes âgées nées au XVIII ème siècle, dont plusieurs pensent que les fées ont réellement existé.

D'après plusieurs conteurs qui ont confié ces histoires à Sébillot dans les années 1880, leurs grands-pères avaient connu les fées des houles.

Les anciens de l'époque assurent avoir partagé les danses et les rondes de ces fées, ou les avoir entendues chanter. "

3) LA CRÉATION DE LA STATION BALNÉAIRE DE ST MALO ET LE RECUL DES CROYANCES, ET L' ESPÉRANCE DU RETOUR DES FÉES

" Sébillot précise aussi que la croyance aux fées a fortement reculé au début du XX ème siècle, particulièrement avec la création d'une station balnéaire dans la baie de Saint-Malo.

Beaucoup de gens estiment que ces fées ont disparu au cours du XIX ème siècle, considéré comme le « siècle invisible ».

Certains contes laissent espérer un retour possible des fées des Houles « en des temps visibles », c'est-à-dire au siècle suivant (le XX ème siècle).

Cette croyance s'est conservée au point qu'en 1900, des paysans prennent des dames passant en automobile pour des fées de retour dans leur pays. "

4) LA VÉNÉRATION DES FÉES

" Les fées des houles semblent avoir fait l'objet d'une réelle vénération. À Saint-Suliac, la grotte connue sous le nom de « l'antre de la Fée du Bec du Puy », sur les bords de la Rance, aurait hébergé une fée des houles capable de calmer le vent et la mer :

elle sortait de sa grotte le soir, d’abord en vapeur blanche et indistincte, prenant ensuite la forme d’une belle femme aux habits couleur de l’arc-en-ciel.

Les marins partant pêcher avaient l'habitude de lui rendre hommage en déposant des fleurs à l'entrée de sa grotte.

Le curé de Saint-Suliac en est venu à exorciser cette créature, qui n'aurait depuis « plus aucun pouvoir »

5) MAIS OÙ SONT DONC PASSÉES LES FÉES DES HOULES ?

" Le cas de cette fée est cependant un peu particulier au regard des autres récits de fées des houles, la créature semblant intermédiaire entre ces dernières, et les personnages du type Marie Morgane et lavandières.

Un certain nombre de contes évoquent la disparition de ces fées, dont celui de la houle Lûla et ceux de la houle Saint-Michel à Erquy et de la houle du Châtelet, où les fées disent qu'elles partent « pour un autre pays ».

D'autres sont tuées dans l'effondrement de leur houle.

Un « homme de mer » aurait séjourné dans la houle de Poulifée puis celle de la Teignouse, avant de partir en emmenant avec lui tous les habitants de la houle en Angleterre :

les raisons évoquées pour ces départs sont certainement liées à l'influence de l'Église et de l'éducation à l'école, explication renforcée par le fait que l'immortalité de ces fées est perdue avec le sel du baptême, ce qui rappelle le recul des divinités païennes face au christianisme. "

Dom - mise en page chapitres

Gargantua:

Il enleva un gravier coincé sous son soulier et le jeta et créa ainsi le Rocher de Bizeux .

Il laissa aussi une de ses dents à Saint-Suliac... C'est le menhir de Chablé

Jouvente:

Ou jouvence, les eaux au temps des fées avaient la vertue de rajeunir les gens, au Chêne Vert existe une fontaine près de la grotte aux fées qui a les mêmes propriétés

L’égorgerie:

Rappel de la macabre histoire qui s’y rattache et qui restée dans les annales de la Rance:

" Jusqu'en 1959, un passeur assurait le transfert en bateau entre Quelmer et Jouvente.

Dans la nuit du 7 au 8 décembre 1790, Carré, le passeur de l'époque aperçut des hommes transportant un corps dans un sac. Il voulut s'approcher, mais les hommes disparurent. Il rentra chez lui.

Le lendemain, on retrouva le passeur égorgé ainsi que sa femme et six de ses filles.

La septième, cachée sous la table, aurait survécu. Elle n'aurait rien vu mais tout entendu de la scène. L'histoire raconte que bien des années plus tard, en se baladant dans les rues de Saint Malo, la petite fille devenue une femme aurait reconnu la voix de l'un des assassins.

Un livre est sorti !!!

Apercu de 37 pages

Le moulin de Fosse Mort:

Il doit son nom à sa localisation : les courants ont en effet une prédilection macabre pour l'anse située au fond de la baie, lieu où échouaient souvent les noyés.

Ile aux moines:

Elle était jadis occupée par des solitaires qui entretenaient un feu pour guider les chalands du fleuve et sonnaient la cloche par temps de brume. Les ruines d'une chapelle du 15ème siècle témoignent de cette occupation désormais interdite :

Jadis nommée l’île Notre-Dame, elle fut occupée jusqu’à la fin du XVIIe siècle par des ermites de l’ordre de Saint-Antoine, des Récollets et des Carmes du Guildo, qui allumaient des feux la nuit pour guider les gabares et les chalands sur la Rance, et sonnaient la cloche par mauvais temps

Il y aurait eu aussi une maison close !

Document exceptionel:

Avec l'autorisation de Pascal Gautier du Minihic-sur-Rance, historien et mémorialiste à la société archéologique et historique d'ille-et-vilaine

Ce document provient du numéro 3 de l'Echo de la Cohue du pays de Pleurtuit en Poudouvre

Un grand merci à Pascal !!!

Notre Dame de la Miette à La Landriais:

L' histoire est liée au paragraphe au dessus

en effet il était mis à l'eau un panier à une certaine heure de la marée avec de la nourriture et celui ci arrivait directement sur l'île

Les moines retournaient le panier également grâce au courant. Il n'y restait plus que les miettes, d'où le nom de "Notre Dame de la miette"

La Rance estuaire de la côte d’émeraude:

En 1890 l’historien Eugène Herpin baptisa la région « Côte d’Emeraude » ce monsieur était un vrai poète « la teinte de la mer, la verdure des arbres qui s’y reflètent, toute cette étrange symphonie de verts différents, m’a fait appeler notre côte la " Côte d’Emeraude "

La vigne:

Les Bords de Rance étaient quasi entièrement recouvert de vignobles

On dit même que les premières vignes furent plantées par Suliac lui-même sur le Mont Garrot ! Coteau-de-Garrot, Tertre-de-Vigneux, Moulin-de-la-Chèze ou encore Bec-du-Mousse étaient les crûs réputés figurant sur les bonnes tables. Le pouvoir Franc imposa ici, encore une fois, sa domination: Louis XIV interdira en 1687 la plantation de vignes dans tout le pays !

Une autre version dit que c’est la concurrence des vins méridionaux qui a poussé à faire du cidre

Une autre version dit que le vin de Saint Suliac etait le vin préféré de Louis XIV

Au Minihic nous avons la côte des vignes

Les pommiers et le cidre sont vieux seulement de 2 siècles

Du tabac à été aussi cultivé avec son lot de contrebande

Le Général de Gaulle:

est venu manger le très renommé homard de l’ Hotel de la cale de La Landriais

Un ministre est également venu en hélicoptère pour déguster le meilleur homard du monde

La plus grosse huitre au monde est de la Rance:

35 cm de long, 15 cm de large et 2,03 kg à la pesée

C 'est le trophée de Jérôme, un pêcheur à pied de Cherrueix

En effet, la plus grosse huître du monde homologuée au Guiness book des records était à ce jour danoise, et propose les mensurations suivantes : 35,5 cm de long, 10,7 cm de large et un poids de 1,6 kg.

Au poids et à la largeur, le mollusque de la Rance est donc sacré champion, loin devant sa petite sœur du Nord.

L'oratoire de la Vierge de Grainfolet:

Qui domine Saint-Suliac a aussi une histoire étonnante. On raconte qu'en 1874, les marins suliaçais qui partaient pêcher la morue sur les bancs de Terre-Neuve firent un vœu avant de prendre la mer. Si tous revenaient saufs, ils construiraient un sanctuaire en l'honneur de la Vierge à l'endroit où leurs femmes guettaient l'arrivée des bateaux. Il fallut attendre 20 ans pour qu'en 1894 enfin, tous reviennent et s'acquittent de cette promesse.

La croix en haut de la cale de la Landriais:

Qui fait l'angle de la rue du Révérend Père Lebret et la rue des Marins

Louis Le Berger après un naufrage dit que s’il survivait il construirait une croix avec le bois de l’épave

(Pas certain du prénom si quelqu'un a le renseignement je suis preneur)

Parc à bigorneaux:

Dans le nord de la pointe de Cancaval à marée basse on peut voir les vestiges d 'un parc à Bigorneaux

Il y avait donc là un gardien du parc

Quel est votre métier ? je suis gardien de bigorneaux

De la pointe du Puy jusqu'à la pointe Grainfollet:

Le bruit court, qu'on y trouve de l'or ! En réalité, bon nombre de cailloux extraits de la roche, concrétions de quartz et de schiste micacé, étaient tout simplement constitués de pyrite de cuivre ...

Jean-Baptiste Georgelin:

"dit Grand Georges sur les bancs" .

Ancien Terre-Neuvas, en 1956 à 16 ans il passa par-dessus bord et resta 45 minutes dans l’eau glacée avant d’être recueilli par un doris portugais

Jean Baptiste de nous raconter son histoire lors de l' une de nos AG et une grande émotion a envahi la salle, un grand moment de notre association

La grande pêche:

Le saviez vous ? Le premier bateau à partir pour Terre Neuve en 1590 est parti de Plouër

Plouër en 1900 compta plus de 400 marins

Avant l'éthylotest:

La scène s'est passée, dans les années cinquante, à La Ganchais dans le petit logement se trouvant à gauche de l'actuel maison de Monsieur et Madame Hurdiel, ces deux biens appartenaient à la famille Saubost, une des plus aisées du Minihic.

Monsieur et Madame Saubost, personnes déjà avancées en âge, parents de l'abbé Saubost, avaient loué cette petite maison à un jeune matelot, appelé ou dit " Surnat", qui étant terre-neuvas, n'y résidait que lors de ses retours du banc.

Or, il advint, lors d'un de ceux-ci, qu'un soir, après une journée bien remplie à vider des bolées en compagnie d'amis fidèles, ces derniers se virent dans l'obligation de le raccompagner chez lui et même... de le coucher : c'était marée de 118 disait-on alors communément.

Une fois ces services rendus, les compères jugèrent utile d'aller frapper à la porte voisine, celle précisément des propriétaires de leur relation et c'est Madame Saubost qui les reçut avec compassion : Ils venaient lui annoncer la mort subite de son locataire !

Aussi, femme de devoir, elle les suivit aussitôt pour aller rendre les derniers hommages au défunt qui, dans l'obscurité du logis, gisait sur son lit funèbre près duquel on avait placé, comme de coutume, un crucifix flanqué de deux cierges allumés.

Madame Saubost, quoique n'y voyant plus très clair et moins encore vu le faible éclairage, s'agenouilla, en prières, au pied du lit.

Elle pria tant et si bien que, très rapidement, le mort présumé retrouva la vie et fit un mouvement.

Mais, loin de crier au miracle, Madame Saubost, perçut alors la supercherie et lui donna son congé immédiat dès qu'il fut à même de l'entendre !

Vous l'avez compris : c'était avant l'invention de l'éthylotest.....

Si vous y voyez un intérêt, je vous autorise, bien volontiers, à publier cette anecdote que j'ai collectée dans les années 1990, en en mentionnant l'origine.

Bien cordialement.

Pascal GAUTIER

Mémorialiste à la Société archéologique et historique

d'Ille-et-Vilaine

Châteaubriand:

Disait « quel petit fleuve de France peut egrener ,le long de son cours, un tel chapelet de beautés ? »

Les cochons:

Etaient lavés dans la Rance afin d' éviter des maladies de peau

La Chapelle Sainte Honorine:

Le village de la chapelle de Mordreuc doit son nom à la proximité du port de Mordreuc et à cette chapelle dédiée à Saint Honorine, patronne des bateliers. Elle fait partie du domaine du Bois-Piedrat. Depuis la fin XIXème, le nom s’est transformé au fil des années pour devenir, à tort, Sainte Ouine.

Saumon:

Dans les contrats des employés de ferme était précisé « pas plus de trois fois du saumon par semaine » tellement la Rance était poissonneuse

Pêche:

120 tonnes de palourdes sont pêchées par an en Rance

30 tonnes de coquilles Saint Jacques

10 tonnes d'huitres plates

Jean Charcot:

La Passagère abrite la villa du commandant Jean Charcot (1867 -1936), chercheur et océanographe, explorateur polaire à bord des Pourquoi-Pas II et IV.

Anse du Montmarin:

Benjamin Dubois y créa un chantier où 1200 ouvriers construisirent jusqu'à la révolution des paquebots,navires de guerre et marchands

En 1813 un moulin mis fin a la construction lourde en barrant l'anse

Anse de La Landriais:

En 1764 le premier "gros" bateau y est construit, un brigantin de 60 tonneaux

En 1850 elle compte 16 chantiers

Certains parlent de 700 ouvriers ce qui représente

Près de la moitié des ouvriers de chantiers navals de la région de Saint Malo

Les deux tiers des habitants du Minihic y travaillaient

La bisquine y était fabriquée avec des gabarres et autres bateaux à fond plat et ensuite des doris, des avirons etc ...

France, championne du monde:

C 'est en voile avec un bateau Skippé par Jean Louis Fabry sur Révolution dont le port d'attache était à la Landriais